PADEM lance ce mois-ci (Septembre 2021) un projet d’amélioration de l’habitat au Kenya pour une période de trois ans, en partenariat avec la Fondation Abbé Pierre !
Nourri de ses expériences développées au Sri Lanka, en Mongolie et grâce aux résultats de la capitalisation initiée par la Fondation Abbé Pierre, PADEM s’engage avec deux associations partenaires locales à soutenir les populations dans les bidonvilles de Kibera et Mathare situés dans la capitale Nairobi, et dans la zone rurale du Comté de Busia.
PADEM possède une expérience de collaboration depuis 2007 avec l’association KGSA (Kibera Girls Soccer Academy) située dans le bidonville de Kibera, et avec l’association LEC (Legacy Education Center) située dans le bidonville de Mathare, pour le développement de l’éducation pour les plus pauvres et pour lutter contre les discriminations liées au genre. Ces deux associations partenaires ont notamment été soutenues par PADEM récemment dans le cadre des fonds d’urgence Covid-19 alloués par la Fondation Abbé Pierre.
Comme la plupart des partenaires de PADEM, elles sont spécialisées dans les questions de droits fondamentaux. Conscients des multiples enjeux liés à la question du mal-logement, toutes ces équipes sont très enthousiastes vis-à-vis de ce nouveau type d’actions en soutien aux populations défavorisées au Kenya.
Dans le cadre de ce projet, un bureau de coordination de PADEM au Kenya sera mis en place pour permettre de suivre et accompagner les partenaires au plus proche des enjeux. Une coordinatrice de projet et une coordinatrice technique apporteront ainsi leur soutien aux partenaires de manière renforcée.
Une analyse fine du contexte et du type d’actions à entreprendre nous a permis de planifier des actions globales autour des problèmes liés au logement : notamment l’augmentation de la sécurité et de l’hygiène, la protection de l’enfance, la lutte contre les discriminations liées au genre et le développement des capacités financières. Le principal enjeu pour la mise en place de ce projet pilote sera de réussir à faciliter les échanges entre les parties prenantes sur les questions foncières et de trouver un modèle d’amélioration de l’habitat à plus grande échelle qui bénéficiera aux plus démunis.